La tour de refroidissement constituera sans aucun doute un «point noir» dans ce paysage, certes industriel. Ceci se fera par l'intermédiaire d'une tour de refroidissement haute de 100 m et large de 50 m en son sommet. Ce système, l'ancêtre du TGV en fait, offrait un rendement de 41 % contre 32 % pour les systèmes précédemment installés. L'ancienne turbine continuera à tourner faiblement mais sa tour sera démolie.

Ensuite parce que la consommation locale est en expansion, tant en haute tension (SNCB, Stib, Volkswagen, UCB...) qu'en basse tension. La hauteur de l'édifice permettra d'éviter toute retombée de ce plumet vers les habitations environnantes comme ce fut parfois le cas avec la précédente centrale.

Comment?

- La TGV combine donc deux systèmes de production, explique Jean-Pierre Germeaux, directeur de la centrale de Drogenbos depuis 1976. A ce jour, les trois centrales installées autour de Bruxelles (Vilvorde, Schaerbeek et Drogenbos) n'alimentent la capitale que pour un tiers de ses besoins. Deux autres cheminées de récupération, hautes de 60 m, sont quant à elles disposées au-dessus des turbines de récupération. A Drogenbos, une nouvelle centrale électrique fonctionnera dès 1993 grâce à un procédé récent Giga-chantier à Drogenbos afin de répondre à la demande sans cesse croissante en électricité à Bruxelles. En effet, le contrôle de la centrale de Schaerbeek se fera, via écrans et transferts par fibres optiques, depuis la centrale de Drogenbos.

- Il s'agit du premier chantier de production électrique depuis la construction des centrales nucléaires dont la dernière est entrée en fonction en 1985, explique Philippe Massart, d'Electrabel. Deux autres cheminées de récupération, hautes de 60 m, seront quant à elles disposées au-dessus des turbines de récupération. La construction de la centrale TGV actuelle a débuté sur le même site en 1991, pour une mise en service en 1994Sa production est de 460 mégawatts, ce qui répond aux besoins en électricité d'environ un demi-million d'habitants. Depuis l'année dernière, une intense activité règne sur le site de la centrale électrique de Drogenbos. De plus, il faut tout de suite rassurer la population: le panache qui se dégage de cette tour et que nous appelons «plumet» n'est rien d'autre que de la vapeur d'eau. Comme on pouvait s'y attendre après la catastrophe de Tchernobyl, les pouvoirs publics n'ont plus voulu privilégier le nucléaire et nous ont plutôt aiguillés vers le gaz naturel. La première centrale électrique fut installée sur le site de Drogenbos en 1911, par les Anglais de la « Continental de gaz et d'électricité ». Et enfin parce que la Région bruxelloise est également en pleine croissance. Elle produisait alors 500 kW et n'était même pas intégrée au réseau. Quelque trois cents ouvriers s'y relaient jour et nuit afin d'installer une toute nouvelle centrale qui, à partir d'avril 1993, sera capable de produire quatre fois plus d'énergie (460 mégawatts) que la centrale actuelle. Ce fut chose faite en 1929. Le syndicat Gazelco appelle les autorités à agir. - Vu le débit qu'aura notre nouvelle centrale, il était normal que nous construisions une tour d'un gabarit plus grand (Ndlr: l'actuelle fait 60 m) afin d'assurer un passage d'air suffisant, poursuit Jean-Pierre Germeaux. D'abord parce que le site existait.

Centrale Gaz Vapeur - Drogenbos Posté par New Pro Agency sur 2009-04-12 09:14:51 Tag: , Bruxelles , Canal , Belgium , Brussels , nucléaire , nuclear , clou D'autre part, une turbine à vapeur qui, en aval des turbines à gaz, utilise la chaleur des gaz brûlés via d'énormes chaudières de récupération et entraîne un troisième alternateur. Drogenbos a été choisi pour trois raisons majeures. Afin de condenser la vapeur et de la transformer en eau, il faudra la refroidir. Elle subit diverses expansions et, en 1976, on y installa une première turbine à gaz.