Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au Président sur la situation.

Auteur quelques jours plus tôt d’une tribune publiée dans le journal Le Monde, il revenait sur la succession de «décisions aberrantes» ayant mené à la disparition des masques.Il fustigeait une «faillite logistique» en France, le manque de tests et de lits de réanimation qui manquaient alors également à l’appel ne faisant à ses yeux que «confirmer le déficit structurel de vision logistique qui existe au sommet de l’État».D’ailleurs, en mai 2019, un rapport de Santé Publique France avertissait que si sa «survenue ne peut être datée», le risque de pandémie «doit être considéré comme important», recommandant d’entretenir le stock de masques de protection, «une assurance, que l’on souhaite, malgré la dépense, ne jamais avoir besoin d’utiliser», précisait le rapport. Alors ministre, en 2016, il aurait participé à une fête à Las Vegas organisée par une société sans qu'il y ait eu d'appel d'offres.Les supporters de François Fillon s'insurgent : "Comme le parquet prend son temps quand il s'agit de la gauche! «Fallait-il abandonner son poste en pleine tempête, alors qu’elle devinait le drame à venir?» s’interrogeait alors la journaliste du Monde. Tweetez. Ça s'appelle refaire le match en sport.Je n'étais pas partisan de tout mettre sur le dos de Macron, mais si le Canard enchaîné dit ça, je lui fais confiance, comme j'ai toujours fait.J'ai déjà été piégé par le Canard qui a déformé mes propos voulant arriver à sa conclusion et vendre du papier. 2005, 2008, 2009 ou encore 2013 marquent ces différentes «alertes au virus», depuis la crise du SRAS, adressées sans grand succès par des services de sécurité –parfois étrangers– au sommet de l’exécutif tricolore.«Quand sont parvenues à Paris, en décembre 2019, les informations relatives à l’apparition d’un nouveau virus, il était encore possible, pour un Président conscient de ses responsabilités, de constituer un bon stock de masques, de tests et de respirateurs.
Enregistrer. Sans appel d'offres, selon le Canard enchaîné de ce mercredi. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu», se justifiait une Agnès Buzyn qui, au cours de l’interview, laissait transparaître une certaine attention à l’égard sa «réputation». Nous étions dans un tout autre contexte, celui des grèves contre la réforme des retraites, nous étions en décembre 2019.

Le 30 janvier, j’ai averti Édouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Mais la suggestion n'aurait pas convaincu le Président qui envisage déjà l’écologiste Barbara Pompili. .Après un échange téléphonique, l’hebdomadaire révèle que Jean-Yves Le Drian aurait proposé le nom de Ségolène Royal à Emmanuel Macron. « C’est là que ça dérape, écritLeCanard Enchaîné,Croyant répondre à Macron, le ministre envoie à Royal le SMS suivant : " Pompili très bien, c’est quand même mieux que l’autre folle de Ségo" ».“Pompili très bien, c’est quand même mieux que l’autre folle de Ségo.”Destiné à Emmanuel Macron, ce message sur Ségolène Royal aurait été envoyé par notre diplomate en chef, Jean-Yves Le Drian à... Ségolène Royal! En naviguant sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour le bon fonctionnement du site et pour réaliser des statistiques de visites.
Selon le Canard Enchaîné, une circulaire du 19 mars aurait limité l’accès à la réanimation des « personnes fragiles ». En naviguant sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour le bon fonctionnement du site et pour réaliser des statistiques de visites.

À la décharge du Président, l’hebdomadaire satirique énumère des précédents en matière de mise en sourdine d’alertes sanitaires adressées aux chefs d’État français successifs. Les homicides et blessures involontaires, ce sont des actes de négligence, d’abstention», s’emportait au micro de Sputnik l’avocat Régis de Castelnau, à l’encontre de Jérôme Salomon. Selon le Canard enchaîné du 6 mai, Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, son ministre des Affaires étrangères, avaient été avertis de la menace que représentait le coronavirus SARS-CoV-2 bien avant son arrivée en Europe.Le Palmipède révèle ainsi que dès le mois de décembre, le quai d’Orsay et le palais présidentiel avaient «reçu des informations alarmantes dont ils n’ont tenu aucun compte», lorsque Laurent Bili, ambassadeur de France en Chine, avait averti le sommet de l’exécutif de l’apparition d’un dangereux virus à Wuhan. Le nom du candidat d'En marche!