Parce que c’est toute une profession qui est en train de se remettre en question, à la fois les éditeurs, les critiques, et les auteurs eux-mêmes qui se posent des questions sur leurs responsabilités.Vanessa Springora, qui est directrice littéraire chez Julliard et maintenant écrivaine, a toujours aimé les livres, malgré le passage de l’écrivain-prédateur dans sa vie. Il faut dire qu’en France, l’image de l’écrivain est sacrée. Société Affaires Ce sont des conséquences réelles. »La solution, selon elle, serait que, si on réédite les journaux, ils soient accompagnés d’un avertissement ou d’un appareil critique, « afin de montrer que certaines publications ont pu exister, qu’elles sont le marqueur d’une époque », dit-elle. Les Russes annoncent même une vaccination massive chez eux dès octobre.L’interprète de « L’été indien », des « Champs-Élysées » ou des « Petits pains au chocolat » demeure une référence en matière de belles chansons populaires.Rédacteur du « Soir mag », Marc Pasteger publie la sixième édition de ses « Plus belles histoires de la Côte belge » (éditions Racine) mêlant personnages connus et inconnus à travers les époques les plus variées. Le lendemain de la parution du livre début janvier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour « L’ouvrage de Vanessa Springora décrit un homme au comportement de prédateur, faisant également du tourisme sexuel en Asie. Je ne peux pas juger et critiquer les décisions de mes confrères éditeurs, notamment Antoine Gallimard qui a été le premier à prendre cette décision historique, et il l’a fait uniquement pour ce qui concerne les journaux intimes, qui retracent notamment ses voyages en Asie et comment il recourait à la prostitution enfantine. Mais aussi envers les autres. Cinéma Ça posait évidemment problème. La maison d’édition Québec Amérique vient de lancer de nouveaux titres audio parmi lesquels on retrouve Je pense qu’on peut effectivement parler du pouvoir de la littérature, et pas seulement du pouvoir de l’émotion et de réflexion que suscite tout livre en général. Je ne m’étais pas rendu compte que ça allait soulever autant de débats et d’enjeux dans des domaines très différents. Comme le roman de Delphine de Vigan, « Rien ne s’oppose à la nuit » a ouvert l’ère des confessions sur les mères dysfonctionnelles, l’affaire Weinstein et le mouvement #metoo ont libéré la parole de femmes ayant subi des violences sexuelles. Je sais qu’on a besoin de subversion et, de temps en temps, de repousser les limites. D’ailleurs, au téléphone, elle s’excuse d’avance de bafouiller, avec un rire nerveux, en avouant une grande fatigue, d’autant plus qu’au travers de tout ça, son père est mort le 8 janvier.Je suis très surprise de l’onde de choc que ça provoque dans la société française. Actualités
Enfin si, mais pas comme vous croyez : oubliez la romance, pensez plutôt à la violence. Le...Sorti en 2005 sur PC et consoles, ce jeu était parvenu à séduire avec son humour décalé et son concept atypique.Sofia d’Espagne a choisi de ne pas suivre son époux Juan Carlos en exil.Plusieurs candidats très sérieux sont déjà en cours de production.

Je pense que c’est plus une question de milieu. Fierté Montréal présentera mardi soir une nouvelle édition du Combat aux mots sur YouTube. Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d’une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. »On peut, par un livre, apporter des changements que j’espère profonds et modifier les mœurs. On a vu d’ailleurs sur Amazon que, quand les gens tapaient le titre de mon livre, on leur suggérait immédiatement d’acheter le journal intime de Matzneff qui correspond à la période de notre relation, qui était en train de remonter dans les meilleures ventes d’Amazon. Et c’est là qu’il y a eu une confusion terrible.« Moi, affirme-t-elle, je ne suis pas une représentante des livres de vertu, je ne suis pas pour que la littérature soit complètement arraisonnée par la morale. Ceci n’est pas un roman adolescent. « La seule explication que je donne, et que je puisse me donner à moi-même, dit Vanessa Springora, est que leur propre consentement les culpabilise tellement qu’elles n’osent pas aller jusqu’au bout et libérer leur parole.

Le livre « Le Consentement » de Vanessa Springora porté au cinéma en 2021. La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) annonçait récemment son soutien financier au développement de 27 projets de films, documentaires et fictions. Au Québec, ils ont été retirés de la Grande Bibliothèque et d’autres bibliothèques évaluent l’idée de faire de même. Mis en ligne le 27/07/2020 à 16:12

Vanessa Springora se dit « surprise de l’onde de choc » provoquée par la sortie de son livre, Le Consentement.Ce livre que personne n’avait vu venir, mais que beaucoup espéraient, en fait, dans lequel Vanessa Springora raconte l’entreprise de prédation sexuelle et littéraire dont elle a été victime à 14 ans, comme beaucoup d’autres, par l’écrivain Gabriel Matzneff, qui avait 50 ans à l’époque, a ouvert le débat autant dans le milieu littéraire que dans la société française sur une foule d’idées reçues – et faisandées.Et c’est justement de littérature dont j’avais envie de parler avec Vanessa Springora, qui s’est retrouvée à son grand étonnement dans un énorme tourbillon médiatique.