{"xtn2":2,"xtpage":"Emissions::La_chronique_cine::Diffusions::diffusion_-_Le_Jour_d_Apres_d_Hong_Sang-Soo_et_Le_Venerable_W_de_Barbet_Schroeder","x4":7,"x5":"[La_chronique_cine]","x6":"","x7":"[Le_Jour_d_Apres_d_Hong_Sang-Soo_et_Le_Venerable_W_de_Barbet_Schroeder]","x10":"20170514","x11":"20170606","x12":"[France_musique]","x14":"[texte|audio]","x15":"","x16":"[3cd8201e12c4edc013f3dbd6eeb719a7edaee342]","xt_multc":"","xt_an":"","xt_ac":"","xt_mtcl":"","xt_npg":"","atinternet_share":"Partages::La_chronique_cine::La_chronique_cine_-_Le_Jour_d_Apres_d_Hong_Sang-Soo_et_Le_Venerable_W_de_Barbet_Schroeder","atinternet_podcast":"Podcasts::La_chronique_cine::Page_Diffusion"} Formidablement dialoguées et interprétées, la plupart des scènes du "Jour d'après" témoignent d'un art consommé du détour et des circonvolutions, essaimant, l'air de rien, des dimensions importantes liées à l'existence des personnages et à l'évolution de leurs rapports, tout en finissant systématiquement par retomber sur l'enjeu principal dont elles sont porteuses. Vous recherchez une œuvre entendue sur une Webradio ?Par Le cinéaste coréen approfondit encore son exploration du dialogue entre l'apparent et l'invisible au sein des relations humaines. "L'amant d'un jour" de Philippe Garrel, “The Jane Doe Identity” d'André Øvredal et “Drôles d'oiseaux” d’Élise Girard.

"Le Jour d'Après" d'Hong Sang-Soo et "Le Vénérable W" de Barbet Schroeder mercredi 14 juin 2017 Hong Sang-soo’s films include Un jour avec, un jour sans, Le jour où il arrive, Haewon et les hommes, On the Occasion of Remembering the Turning Gate… Follow @aVoiraLire Réalisateur: Hong Sang-soo Acteurs: Kim Min-hee , Kwon Hae-hyo Genre: Drame Le cinéaste coréen approfondit encore son exploration du dialogue entre l'apparent et l'invisible au sein des relations humaines.Dans le champ du cinéma d'auteur contemporain, Hong Sang-Soo fait preuve d'une impressionnante productivité (16 long-métrages réalisés sur les 10 dernières années) tout en creusant de film en film le même sillon thématique et formel, soumis ici ou là à quelques variations. A cet égard, la répétition principale, c'est celle qui affecte la vie sentimentale de l'écrivain et éditeur Bongwan, qui manifeste une certaine propension à tomber sous le charme des jeunes femmes qu'il emploie comme assistantes au sein de sa maison d'édition, et un singulier talent involontaire pour reproduire des réflexes comportementaux qui, un malin hasard aidant, le placent dans les situations morales les plus inextricables. Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution Le Jour d'après (The Day After ; Geu-hu , 그 후) est un film dramatique sud-coréen écrit et réalisé par Hong Sang-soo et sélectionné au Festival de Cannes 2017 . L'exploration de ces questionnements (que l'on pourrait juger anodins au premier abord) constitue une des "dimensions cachées" les plus intéressantes du cinéma de Hong Sang-Soo.Un autre élément justifiant le recours à la répétition en tant que procédé de composition, c'est que le film traite également de la répétition en tant que thème et en tant que figure. "Wùlu" de Daouda Coulibaly et "Celle qui vivra" d’Amor Hakkar Le 18 mai 2017. 5 min Cela est bien suffisant pour se réjouir de la reconduction, de film en film, de l'art à la fois humble et profond avec lequel le cinéma de Hong-Sang-Soo sonde les intermittences nichées au coeur des relations humaines.Antoine Gaudin est enseignant-chercheur (maître de conférences) en Etudes cinématographiques et audiovisuelles à l'Université Paris 3 - Sorbonne nouvelle. Hong Sang-Soo utilise pour cela, à plusieurs reprises, un court thème musical, aérien et solennel, qui a pour fonction de souligner, ici l'aspect absolu de sa quête, ailleurs la puissance incontrôlable de ses sentiments, cela sans jamais s'inscrire dans un rapport de redondance vis-à-vis de ce qui nous est apparemment montré ou raconté (et qui insiste plutôt sur le donjuanisme pataud du personnage). Il est critique pour nonfiction.fr depuis octobre 2008, et responsable du pôle cinéma depuis mars 2009. {"kirby":{"url":"https:\/\/kirby.radiofrance.fr","source":"FRANCE_MUSIQUE_WEB","player":{"is_active":false},"page_view":{"is_active":true,"label":"page_view"},"element_click":{"is_active":false,"label":"element_click","matrix_element_id":{"recommendation":"musique_reco"}}},"path":"%2Femissions%2Fla-chronique-cine%2Fla-chronique-cine-du-mercredi-7-juin-2017-34580","stationId":"4","model":"expression"} Dans une veine qui pourra rappeler, par exemple, l'économie avec laquelle Robert Bresson, dans ses films, "lâchait" occasionnellement quelques mesures extraites de morceaux classiques pour ponctuer le parcours de ses personnages, la musique du On retrouve enfin la figure de la répétition dans les échos discrets dont est parsemé le film : tel geste, tel motif, telle parole, s'y trouvent dédoublés d'une façon qui pourrait presque sembler fortuite si elle n'était pas aussi subtilement élaborée. Comment se "connectent" entre eux, plus ou moins bien, les participants d'une conversation ? Le cinéaste coréen approfondit encore son exploration du dialogue entre l'apparent et l'invisible au sein des relations humaines. Si ce personnage de séducteur entre deux âges possède une incontestable portée comique, le film aménage aussi des moments d'ouverture vers d'autres dimensions, plus secrètes et tragiques, de sa personnalité.