C’est celui qui nous permettra d’agir de façon durable en respectant les trois autres accords. Ni plus, ni moins. Voici tout d'abord un petit rappel des 4 premiers accords, que chacun peut s'appliquer à mettre en œuvre au quotidien, en "faisant de votre mieux". Le quatrième accord concerne l’application des trois premiers : faites toujours de votre mieux », vous savez que viser la perfection est généralement source de culpabilité et de frustration. Pourtant, ils ont une résonnance importante du fait de leur énergie positive ou négative.Et cela concerne autant nos paroles adressées aux autres que notre propre dialogue intérieur. Agir avec plaisir, et de son mieux, sans attendre quelque chose en retour, et cela avec indulgence envers soi-même, permet de profiter pleinement de la vie.Ce livre est la base de principes de développement personnel connus, mais présentés simplement et accessibles à tous. Car oui, je le répète : si nous appliquions tous ces 4 règles de vie, nous serions tous plus heureux, plus humains et le monde en serait meilleur. Il fera de chaque conflit une nouvelle opportunité : celle de mieux vous connaître et d’aller vers les autres pour bâtir des relations solides, vraies, et bénéfiques pour tous. .

»Afin de s’ouvrir à l’autre et d’aborder les choses le plus efficacement possible, il est également essentiel de travailler sa communication. En revanche, ce dont nous faisons de ce que cette personne nous a fait est de la nôtre. Il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de vivre une situation de conflit sans blesser l’autre et sans être blessé soi-même. Je ne serai plus la victime. La culture toltèque est une culture mésoaméricaine qui s’est développée autour de Tula, leur capitale située près de Teotihuacan au Mexique, au début de la période post-classique de la chronologie méso-américaine (entre 900 et 1200 de notre ère). Oser se remettre en question et apprendre à prendre de la distance par rapport aux jugements, critiques et autres maltraitances permet de ne plus remettre son bien-être et son  estime de soi entre les mains de quelqu’un d’autre.« Le problème des suppositions est que nous croyons que ce sont des vérités. En pleine conscience, fermez vos yeux et observez vos pensées. Elle grandit avec l’idée qu’elle n’est pas belle. Vendu en Millions d’exemplaires, ce petit livre plein de sagesse ouvre la voie de la liberté personnelle et réalise le rêve d’une autre vie. Nous prétendions être quelqu’un d’autre que nous n’étions pas par peur d’être rejeté.Cette peur, elle est ensuite devenue celle de ne pas être comme il faut, de ne pas être assez bien, de ne pas mériter.Au final, nous sommes devenus quelqu’un d’autre que nous-mêmes.La domestication est si forte, qu’arrivé un certain point de notre vie, nous n’avons plus besoin de personne pour nous domestiquer.Nous sommes des animaux auto domestiqués selon le système de croyance que l’on nous a inculqué.Une part de notre esprit juge toute chose selon ce système de croyances.Chaque fois que nous faisons quelque chose de contraire à ce système de croyances, il y a une sorte de juge intérieur en nous, une petite voix, qui nous fais ressentir de la culpabilité et de la honte.Et cela peut durer toute notre vie si on en est pas conscient.Une autre part de nous-mêmes reçoit ces jugements : on l’appelle la victime.C’est cette partie de nous qui dit : je suis pas assez bon, je ne suis pas assez intelligent, je ne suis pas assez beau, je ne mérite pas d’amour.C’est croyances, elles sont si fortes que même des années plus tard, lorsque l’on découvre de nouveaux concepts et qu’on essaye de prendre nos propres décisions, on réalise qu’elles contrôlent toujours notre vie.Même si notre système de croyances est faux, il nous donne un sentiment de sécurité.Voilà pourquoi il faut beaucoup de courage pour remettre en question nos propres croyances.Concernant le fait de se juger, nous sommes le seul animal sur terre qui paye plusieurs fois pour chacune de ses erreurs.Nous commettons une erreur, nous nous nous jugeons, nous nous déclarons coupables et nous nous punissons.Et chaque fois que nous y repensons, nous nous jugeons une nouvelle fois et nous nous punissons.Combien de fois nous faisons-nous payer la même erreur ?Combien de fois faisons-nous payer la même erreur à notre conjoint, à nos enfants, à nos parents ?Notre juge intérieur a tort parce que notre système de croyances est faux.Et ce rêve tout entier se fonde sur une fausse loi.95 % des croyances que nous avons gravé dans notre mémoire ne sont que des mensonges et nous souffrons de croire ces mensonges.Toute notre vie, on est à la recherche de la vérité, de la justice et de la beauté.On cherche alors que tout est déjà en nous. Bien entendu, les autres déçoivent toujours nos attentes.Les humains se punissent indéfiniment à défaut d’être ce qu’ils croient devoir être.La manière dont on se juge est la plus sévère qui soit.Au cours de toute notre existence, personne nous maltraite autant que nous-mêmes.Et plus nous nous maltraitons, plus on tolère que les autres nous maltraitent.On a besoin d’être accepté et aimé par les autres, mais on est incapable de s’accepter et de s’aimer soi-même.Dans le passé, vous avez conclu des milliers d’accord avec vous-même, avec les autres, avec le rêve de votre vie.Les plus importants sont ceux que vous avez passé avec vous-même.Le résultat de ces accords est ce que vous appelez votre personnalité.Dans ces accords, vous dites : « Voilà ce que je suis. Il n’y a aucune vérité à trouver.Nous ne voyons pas la vérité parce que nous sommes aveugles en raison des fausses croyances qui encombrent notre esprit.En Inde, on l’appelle le mitote Maya, ce qui signifie illusions.C’est l’idée que se fait la personnalité du « je suis ».Nous ne pouvons voir qui nous sommes vraiment, ni même que nous sommes pas libres.Être simplement soi-même, voilà ce qu’on redoute le plus.Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d’autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté et de ne pas être assez bien à leurs yeux.Au cours du processus de domestication, on élabore une image de ce qu’’est la perfection afin d’essayer d’être toujours comme il faut.En essayant d’être comme il faut aux yeux des autres, on construit cette image de perfection à laquelle il est impossible de se conformer.Nous ne serons donc jamais parfait de ce point de vue là.Nous sommes incapables de nous pardonner de ne pas être tel que nous le souhaitons ou plutôt tel que nous croyons devoir être.Nous ne nous pardonnons pas de ne pas être parfait.Nous essayons alors de nous dissimuler en prétendant être qui nous ne sommes pas.Résultat : nous manquons d’authenticité et nous portons des masques sociaux pour éviter que les autres le remarquent.Naturellement, nous jugeons aussi les autres d’après notre idée de la perfection. Notre mental est prompt à élaborer des raisonnements, à faire des hypothèses et à imaginer des explications que l’on considère d’ailleurs vite comme une certitude, qui devient inconsciemment notre réalité.