Cette évidence m’avait bouleversée. Jeanne, est une femme nouvellement atteinte d'un cancer du sein. Mais ce n'est pas ce que j'ai lu. La Joie Féroce de voler la vie à la mort. Jeanne est une ‘demande pardon’ permanente.


cazesraymond Christlbouquine Une joie féroce, c'est d'abord le titre qui m'a attirée vers ce roman.Un titre prometteur et certainement engagé et dynamique. Le sujet est proche de l'auteur pour des raisons personnelles... A l’image de Matt, son mari, dont elle connaît chaque regard sans... Puis par son mari, qui fuit, indisposé par la future calvitie de sa femme, apeuré par l'idée de la mort, surtout, tout à coup si proche.
On se retrouve ensuite sept mois plus tôt avec Jeanne, libraire, venue passer une mammographie pour une douleur au sein. Un titre prometteur et certainement engagé et dynamique. Ce livre n'est ni un roman sur le cancer du sein ni un polar. Je trouve que c'est chouette de se... Journaliste à Libération pendant plus de trente ans, désormais au Canard Enchainé, Sorj Chalandon, lauréat du grand prix du roman de l'Académie française pour Retour à Killybegs, est revenu à la rentrée littéraire 2017 avec le jour d'avant un éblouissant roman, peut etre le meilleur de son oeuvre, malgré une absence totale dans les prix littéraires de l'époque. Quelques mots lancés à brûle pourpoint par le radiologue lors d'une échographie mammaire et le … Pudique, transparente, elle fait du bien aux autres sans rien exiger d’eux. Le titre, subtil mélange de sentiments contradictoires reflète bien l’écriture en clair-obscur qu’a choisi de développer Sorj Chalendon pour ce roman. Sorj Chalandon est une valeur sûre, j'ai toujours été touchée par la force de son écriture ; de courtes phrases bien nettes qui percutent, qui touchent. Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (2019) Quelle fin élégante et douce pour ce nouveau roman signé Pourtant plutôt court, le livre m'est... Tout le monde l’aime, Jeanne. Seule une femme malade du cancer du sein peut dire si les descriptions de Mr Chalendon la touchent et si elles sont réalistes. Une joie féroce Sorj Chalandon Grasset août 2019 #UneJoieFéroce #NetGalleyFrance Jeanne la douce, Jeanne la femme modèle, aimante, discrète, Jeanne s'effondre: il y a un petit quelque chose. Visiblement ce roman divise son lectorat, j'ai voulu me faire ma propre opinion et je suis conquise. Pourtant alors que tout semble aller au plus mal, elle rencontre lors de ses séances de chimiothérapie, trois femmes, trois blessées de la vie qui l'entraînent dans une folle aventure, qui après l'avoir effrayée pourrait bien sauver le reste de son existence. L’auteur dont j’ai admiré la maîtrise et la puissance de narration dans des livres tels que Mon Traitre, Retour à Killybegs ou Profession du père nous revient avec un roman assez banal et non dénué de clichés. Ensuite … de là à dire, comme Jeanne dans son journal, qu' "ensemble elles ont détruit le pavillon des cancéreux pour élever une joyeuse citadelle", je ne suis pas convaincue. Evidemment, Jeanne n'est pas la même à la fin, mais la focale a été davantage dirigée sur le "coup" fomenté par ces quatre drôles de dames, au point que le reste est passé à l'arrière-plan. Libraire, on l’apprécie parce qu’elle écoute et parle peu. Une joie féroce, c'est d'abord le titre qui m'a attirée vers ce roman. Mais pour l'une d'elle, tout espoir n'est pas perdu. Pour Jeanne c'est le désarroi le plus complet d'autant que son mari Matt ne lui est d'aucun réconfort et ne l'épaule pas du tout, prétextant que c'est trop dur pour lui. Je n'ai pas ressenti beaucoup de joie de vivre dans cette histoire, ou alors très fugacement. Et puis je n'ai pas réussi à croire à cette histoire ni à m'attacher à ses personnages. Jeanne est une femme formidable. Pour le reste tout le monde a vécu des vies très difficiles, enfant décédé, enfant enlevé, proches décédés, mari... J'ai longtemps hésité à lire ce livre, Une joie féroce, dernier roman de Sorj Chalandon. 198 critiques sur ce livre. Voilà, je me suis approché de ce livre avec une sorte de méfiance qui ne me donnait pas forcément envie de remuer ce vécu. Il se lit sans déplaisir. A vouloir traiter les deux, rien n'est abouti. On apprend qu'ils ont perdu leur enfant à l'âge de sept ans emporté par la maladie et que, depuis, ils n'avaient plus rien à se dire. Mais à l'occasion d'une séance de chimio, elle fait la connaissance de Brigitte, puis de Mélody, toutes deux malades aussi, et enfin d'Assia. C'est tout d'abord une histoire grisounette, autour de la maladie. En fait, je m'étais fait une autre idée de ce roman avant de le lire, d'où mon impression de décalage. Après l'annonce de sa maladie, pleine d'angoisse à l'idée de ce qui l'attend, Jeanne doit encore subir le lâchage de son bel âtre de mari. Un premier chapitre intitulé une vraie connerie décrit la préparation d'un braquage.